Selon Andrés Armstrong, directeur exécutif du Comité de la myrtille, la tendance la plus significative cette saison reste la transformation du mélange variétal. Les exportations de variétés nouvelles ou de remplacement devraient augmenter de 67 %, tandis que les variétés traditionnelles diminueront de 17 %. Par conséquent, les variétés de remplacement représenteront 35 % des expéditions totales, contre 21 % la saison dernière.
M. Armstrong a souligné que ce changement répond à la concurrence mondiale croissante et à la nécessité d'offrir des myrtilles plus savoureuses, de meilleure qualité et plus homogènes, soutenues par des technologies post-récolte et une logistique avancées pour assurer des livraisons plus rapides et plus fraîches vers les destinations clés.
L'industrie s'attend à un démarrage plus précoce dans les régions de production les plus précoces, avec un pic des exportations entre les semaines 51 et 3, ce qui reste dans la fenêtre d'expédition habituelle du Chili pour les myrtilles fraîches.
Entre-temps, le segment des myrtilles congelées continue de se développer, stimulé par la hausse de la consommation post-pandémique. Cette catégorie offre un débouché stratégique aux variétés traditionnelles qui perdent de leur compétitivité sur le marché du frais.
Au total, en combinant les produits frais et congelés, le Chili devrait exporter plus de 161 000 tonnes de myrtilles, ce qui représente une augmentation de 2 % d'une année sur l'autre.